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"Cuir vegan" : est-il vraiment résistant ? Guide durabilité & conseils

"Cuir vegan" : est-il vraiment résistant ? Guide durabilité & conseils

Le cuir vegan est-il résistant ? Guide sur la durabilité des alternatives éthiques

Le terme "cuir vegan" est une expression que l'on entend couramment sans trop savoir de quoi il s'agit. Aujourd'hui, il n'est d'ailleurs plus possible d'utiliser ce terme car "vegan" désigne une matière sans aucune matière animale et n'est donc pas du cuir. Encore assez récent sur le marché, le simili cuir suscite autant d’enthousiasme que de questions. Parmi les interrogations les plus fréquentes : est-il aussi résistant et durable que le cuir traditionnel ? Dans un monde où l’on cherche à concilier mode, éthique et éco-responsabilité, la durabilité des matériaux est cruciale. Cet article vous propose un guide complet, à la fois pédagogique et engagé, pour comprendre la résistance du simili cuir et ses enjeux. Vous allez découvrir la définition du simili cuir, examiner les matières phares (ananas, cactus, maïs, pomme, etc.), comparer ses performances face au cuir animal, et découvrir comment la jeune marque iné, aux sneakers vegan unisexe au style rétro, s’inscrit dans cette révolution durable. Préparez-vous à démystifier les idées reçues et à voir comment style, éthique et longévité peuvent enfin marcher de pair, c’est inné.

 

Table des Matières :


Chiffres Clés & Stats sur le simili cuir

  • Marché en plein essor : Le marché mondial du simili cuir était estimé à 6,3 milliards $ en 2022, et pourrait atteindre plus de 14 milliards $ d’ici 2030, signe d’une demande croissante pour des alternatives durables.

 

  • Empreinte carbone réduite : Produire 1 kg de cuir animal peut engendrer jusqu’à 910 kg de CO₂ (élevage) + usage d’eau massive (~14 000 L), contre seulement ~4 kg de CO₂ pour 1 kg de simili cuir synthétique. La différence est colossale !

 

  • Impact sur la vie animale : Plus d’1 milliard d’animaux sont abattus chaque année par l’industrie du cuir. Chaque paire de chaussures en simili cuir vegan est donc un pas de plus pour éviter ces souffrances.

 

  • La mode vegan n’est plus une niche, c’est une tendance de fond.

 

  • Économie circulaire : De plus en plus de marques utilisent des déchets pour créer du « cuir » : fibres de feuilles d’ananas, marc de raisin, pelures de pomme, cactus ... Transformant des rebuts agricoles en matériaux nobles, ces innovations réduisent les déchets et l’empreinte écologique.


 Qu’est-ce que le simili cuir vegan ? Définition & contexte


Simili cuir ou cuir animal ?

Simili Cuir ou Cuir Animal, les techniques deviennent de plus en plus innovantes et ressemblantes. Crédit : Unsplash

 

Le simili cuir ("cuir vegan" étant une expression erronée) désigne tout matériau imitant l’apparence et les propriétés du cuir sans utilisation de peau animale. Autrement dit, c’est un « cuir sans cuir », conçu à partir de matières alternatives : synthétiques ou végétales. Historiquement, les premiers simili cuirs étaient des similicuirs synthétiques à base de plastique (comme le PVC ou le PU). S’ils évitent la cruauté animale, ces matériaux purement pétrochimiques ont longtemps souffert d’une mauvaise image : qualité médiocre, faible respirabilité et impact écologique non négligeable.

Cependant, depuis une dizaine d’années, une véritable révolution matérielle est en marche. Des start-ups et laboratoires innovent pour créer des (simili) cuirs éco-responsables à partir de ressources naturelles ou recyclées. On voit ainsi émerger du simili de qualité faits à partir de déchets de fruits, de plantes ou même de champignons ! L’objectif : offrir une alternative durable, tant du point de vue éthique qu’environnemental, sans sacrifier le style ni la robustesse.

Le contexte social et industriel joue un rôle majeur : la prise de conscience face aux méfaits du cuir animal (éthique animale, pollution des tanneries, gaspillage d’eau…) pousse les consommateurs et les marques à chercher d’autres options. D’un matériau perçu comme une curiosité, le simili cuir est devenu un segment en pleine explosion dans la mode. Désormais, même de grandes maisons de luxe explorent ces alternatives (ex: sacs Stella McCartney en mycélium, baskets Hugo Boss en Piñatex). Preuve que le simili cuir n’est pas qu’une lubie de végans, mais bien une innovation pérenne et sérieuse.

Focus terminologique : trop souvent, la confusion est faite entre "cuir végétal" et "cuir vegan". Le cuir végétal est un terme autorisé, contrairement au terme "cuir vegan", car il désigne effectivement "une technique ancestrale et naturelle, dans laquelle on utilise des végétaux tels que le bois, les écorces, les baies ou encore des feuilles pour tanner les peaux, car ils contiennent naturellement des tannins" (NorthSheep).

 


Matières du simili cuir : panorama des alternatives innovantes

Il n’existe pas un seul type de simili cuir, mais bien une multitude de matériaux différents, aux propriétés variées. Passons en revue les principales familles de matières vegan utilisées pour fabriquer du « cuir » :

 

1. Simili cuirs synthétiques (PU, PVC…)

Ce sont les plus anciens et encore les plus répandus. Ils consistent généralement en une base textile enduite de polymère (polyuréthane ou vinyle). Avantages : aspect très proche du cuir, résistance à l’eau et entretien facile. On les retrouve dans beaucoup de chaussures, maroquinerie ou intérieurs auto.

Le saviez-vous ? Contrairement à une idée reçue, le cuir synthétique a généralement une empreinte écologique inférieure à celle du cuir animal, en particulier du point de vue climatique. Mais il n’est pas parfait pour autant, d’où l’essor de solutions plus naturelles.

 

2. Simili cuirs végétaux à base de plantes

C’est la grande tendance actuelle : utiliser des sous-produits agricoles pour créer un matériau semblable à du cuir. Comment ça marche ? Les fibres végétales (feuilles, peaux, tiges…) sont récupérées après récolte, séchées et transformées (broyées en poudre ou en pâte), puis amalgamées avec un liant (souvent un polymère biosourcé) et enduites sur une toile (coton bio ou recyclé). Le résultat : un faux cuir, hybride, contenant une part de matière naturelle et une part de résine. Parmi ces cuirs botaniques, on trouve :

 

Champ d'ananas, pinatex

Champ d’ananas aux Açores. Les fibres de feuilles d’ananas donnent le cuir Piñatex® Crédit : Cezar Bulat (Pexels)

 

  • Cuir d’ananas (Piñatex) – Fabriqué à partir des fibres de feuilles d’ananas (un déchet agricole aux Philippines). Léger, flexible, avec une texture un peu feutrée. Très résistant à l’usure et assez imperméable. De grandes marques l’ont adopté (Hugo Boss, H&M...).

 

  • Cuir de cactus – Issu du nopal, un cactus mexicain. Les feuilles de cactus sont séchées puis transformées en un matériau souple et robuste. Avantage : la culture du cactus nécessite très peu d’eau et pas d’irrigation artificielle. Le cuir de cactus (ex: marque Desserto) est apprécié pour sa souplesse et sa bonne résistance à l’eau.

 

  • Cuir de maïs – Utilise l’amidon de maïs (souvent non alimentaire) combiné à des plastifiants biosourcés. Par exemple, le BioVeg utilisé par iné est composé de maïs non comestible + fibres synthétiques recyclées (bouteilles plastique). Le résultat : un matériau résistant et doux au toucher, contenant 75% de biomasse naturelle (un des taux les plus élevés du marché).

 

  • Cuir de pomme (AppleSkin) – Fabriqué à partir des déchets de l’industrie de la pomme (pelures, trognons). Ces résidus sont mélangés à une résine bio-PU algale pour créer une matière épaisse et souple. Le cuir de pomme est reconnu pour sa solidité et sa capacité à bien vieillir, tout en réutilisant des déchets fruitiers.

 

  • Cuir de raisin – Issu du marc de raisin (peaux et tiges issues de la viticulture). La startup italienne Vegea utilise ces résidus de vinification pour produire un simili cuir souple, utilisé notamment par des marques de mode et même par Bentley pour l’intérieur d’une voiture concept.

 

  • Liège – L’écorce de chêne-liège peut être transformée en feuilles de liège souples, parfois appelées “cuir de liège”. 100% naturel, le liège est léger, imperméable et indéchirable. Déjà utilisé pour des sacs, semelles et accessoires, son look particulier (motifs granuleux) est apprécié des éco-designers.

 

Chacune de ces matières végétales apporte ses caractéristiques propres. Par exemple, le cuir d’ananas offre une excellente résistance à l’abrasion et une empreinte hydrique réduite. Le cuir de cactus est souple et naturellement déperlant (le cactus retient l’eau, logique !). Le cuir de pomme est très résistant aux déchirures et vieillit bien sans craqueler. Souvent, ces matières sont aussi partiellement biodégradables (si la proportion de plastique est faible ou si un bio-polyuréthane est utilisé). Moins il y a de plastique, plus le simili cuir sera robuste et écologique.

Cependant, la plupart de ces cuirs végétaux contiennent encore une partie de résine synthétique, ne serait-ce que pour lier les fibres et donner la solidité. On est généralement sur 30 à 50% de fibres végétales, le reste étant du liant et un support textile. Mais les recherches avancent pour augmenter la part biosourcée et réduire toujours plus la part plastique.

 

3. Cuirs de champignons (mycélium)

 

Un champignon en forêt, finira-t-il en faux cuir végétal ?

Du mycélium de champignon au cuir : une alternative innovante et naturelle, utilisée par Stella McCartney et Hermès. Crédit : Pexels

Ici, on ne parle plus de plantes à proprement parler, mais de fongiculture ! Le principe : cultiver du mycélium (le réseau de filaments racinaires des champignons) dans des conditions contrôlées pour obtenir une masse de fibres, ensuite traitée pour ressembler à du cuir. Des sociétés comme Bolt Threads (matériau Mylo™) ou MycoWorks produisent ainsi du “cuir de mycélium”. Avantages : c’est 100% naturel et renouvelable, pouvant être fait en labo sans élevage ni agriculture intensive. Le cuir de champignon est souvent très doux et souple, avec un toucher qui rappelle le daim. Il est également biodégradable. En termes de résistance, les prototypes actuels sont prometteurs mais en cours d’optimisation : déjà suffisamment robustes pour de la maroquinerie ou des empiècements de chaussure. Adidas, Stella McCartney ou Hermès ont d’ailleurs présenté des produits concept en mycelium (sac Victoria d’Hermès, sneakers Stan Smith Mylo d’Adidas).

 

Sac Fourre-tout Hermès
Sac Hermès fourre-tout Victoria en Fine Mycelium. Crédit : ©Hermès/MycoWorks

 

Le défi du cuir de champignon reste le passage à l’échelle industrielle (coûts de production, uniformité du matériau). Mais il offre un potentiel énorme : imaginons des “fermes à champignons” urbaines produisant demain du simili cuir local sans animaux ni plastique… 

 

4. Autres : biotechnologies et recyclage

Enfin, il existe d’autres pistes émergentes :

  • Cuir de culture cellulaire – Des start-ups explorent la culture de cellules animales en laboratoire pour faire “pousser” du cuir in vitro (sans élever ni abattre d’animaux). Cette approche high-tech vise à obtenir du vrai collagène (protéine du cuir) sans l’animal. C’est encore au stade expérimental et très coûteux.

 

  • Bioplastiques innovants – Par exemple, la matière MIRUM de Natural Fiber Welding est un “cuir” 100% biosourcé (mélange de caoutchouc naturel, huiles végétales et fibres), sans aucun plastique synthétique. Il est compostable en fin de vie. D’autres développent du polyuréthane entièrement bio-sourcé à base de plantes.

 

  • Recyclage océanique – Certaines marques récupèrent des filets de pêche usagés ou plastiques marins pour en faire des similicuirs recyclés (ex: certaines sneakers utilisent du plastique océanique pour la tige, avec enduction façon cuir).

 

La créativité est sans limite dans ce domaine en effervescence. Chaque alternative a ses forces et faiblesses, mais toutes poursuivent le même but : remplacer le cuir animal par des options plus éthiques et plus vertes, sans compromettre la qualité. Dans la section suivante, intéressons-nous justement à la qualité et la résistance de ces similis cuirs par rapport au cuir traditionnel.

 

Des bouteilles dans un filet, prêtes à être recyclées

Les bouteilles en plastique trouvent une seconde vie dans certains cuirs vegan (fils de polyester recyclés). Crédit : Mali Maeder (Pexels)


Simili cuir vegan vs cuir animal : la résistance peut-elle rivaliser ?

Le cuir animal jouit d’une réputation de matériau noble, durable et solide – à juste titre, quand il est de bonne qualité. Qu’en est-il des alternatives vegan ? Peuvent-elles tenir la comparaison sur la durée ? La réponse courte : **oui, potentiellement**, mais cela dépend de la matière utilisée et de la conception du produit. Entrons dans le détail :

Comparatif général des performances

Critère de résistance Cuir animal (vachette haut de gamme) Cuirs vegan (moyenne)
Résistance à l’usure (frottements, abrasion) ⭐⭐⭐⭐⭐ (Excellent, surtout cuir grainé épais) ⭐⭐⭐⭐ (Très bonne sur matières comme BioVeg, Piñatex, pomme, cactus. Un peu moindre sur PU basique)
Résistance à l’eau ⭐⭐⭐ (Doit être traité, craint l’eau sans imperméabilisant) ⭐⭐⭐⭐ (Souvent naturellement imperméable ou enduit)
Résistance aux déchirures ⭐⭐⭐⭐ (Le cuir est fibreux, difficile à déchirer) ⭐⭐⭐ à ⭐⭐⭐⭐ (Varie : le cuir de pomme, de maïs ou de raisin est très robuste, un PU mince l’est moins)
Flexibilité / Souplesse ⭐⭐⭐ (S’assouplit avec le temps, nécessite un rodage) ⭐⭐⭐⭐ (Immédiatement souple pour la plupart, ex : maïs, cactus, champignon)
Respirabilité (laisse passer l’air) ⭐⭐⭐⭐ (Bonne, la peau étant un matériau poreux) ⭐⭐ à ⭐⭐⭐ (le BioVeg est une matière très respirante et le Muskin en champignon reste le plus respirant)

 

On le voit, les meilleurs simili vegan rivalisent sans rougir avec le cuir animal sur nombre de critères. Des tests de durabilité ont montré que des cuirs végétaux comme le BioVeg, le Piñatex (ananas) ou le cuir de pomme présentent d’excellentes performances mécaniques. À l’inverse, un simili-cuir bas de gamme en 100% PU aura tendance à s’user plus vite, se fissurer ou s’écailler. L'idéal est de miser sur une matière riche en matières naturelles (biomasse) comme le BioVeg.

La résistance du simili cuir vegan n’est donc pas uniforme : elle dépend entièrement de sa composition et de sa qualité de fabrication. Pour résumer les enseignements des experts :

  • Les cuirs vegan à haute teneur en matières naturelles (le BioVeg a le plus haut pourcentage de biomasse) combinées à un liant de qualité offrent une résistance remarquable. En plus, ils ne se craquellent pas car ils ne contiennent pas de plastifiant volatile (cause du craquèlement de certains skaïs).

 

  • Les microfibres PU haut de gamme (utilisées par ex. dans l’automobile) peuvent avoir une durabilité équivalente au cuir animal. Elles sont souvent traitées anti-abrasion et UV. En revanche, un faux cuir bon marché (ex: simili de canapé d’entrée de gamme) pourra peler en quelques années.

 

  • Entretien & usage importent : un simili cuir vegan bien entretenu (nettoyé, stocké à l’abri du soleil intense) durera bien plus longtemps – on y revient dans la partie entretien.

 

La photo est divisée en 3 et montre des scènes où un homme et une femme sont dans les rues de Paris, en France et portent des sneakers iné vegan et unisexes.

Les sneakers iné combinent style rétro et matériaux durables (BioVeg). Cette matière existe en plusieurs coloris ce qui permet à la marque de proposer une palette large de couleurs ! Crédit : iné (site officiel)


Et la longévité ?

Un cuir animal de qualité peut se garder 10 ans et plus, en développant une patine qui fait son charme. Qu’en est-il du simili cuir, vieillit-il bien ?

 

Entretien d'une paire de sneakers iné
Entretenir ses sneakers, un geste nécessaire pour garantir leur durabilité (et celle de tous ses objets !) Credits : iné


Durée de vie : Il est encore tôt pour juger sur plusieurs décennies, mais les premiers retours sont encourageants. Des études test sur des matières à base de végétaux montrent une bonne tenue sur 2-3 ans d’utilisation quotidienne, comparable à du cuir. En revanche, des simili-cuirs 100% plastiques de faible épaisseur montrent parfois des faiblesses au bout d’un an (craquelures dans les zones de pliure).

Vieillissement : Le simili cuir ne se patine pas tout à fait comme le cuir animal (qui fonce ou lustre avec le temps). Certains matériaux évoluent même très bien voire mieux que le cuir "classique". Ils ont l’avantage de mieux résister aux taches et à l’eau (pas de risque de moisissure ou de tache de gras incrustée comme sur du cuir suédé par ex.). En outre, ils ne nécessitent pas de cirage ou d’huile pour rester souples.

Sensibilité à l’environnement : Le soleil et l’humidité sont les ennemis de tout matériau. Un cuir animal non entretenu peut sécher ou se décolorer au soleil. Plusieurs cuirs vegan, notamment à base de plastique, sont moins sensibles aux UV (teintés dans la masse). Par exemple, les cuirs d’ananas et de pomme se sont révélés peu sujets à la décoloration sous UV lors de tests accéléré. Côté humidité, nombre de cuirs vegan étant imputrescibles, ils tolèrent mieux une averse passagère (mais à ne pas laisser tremper non plus).

En somme, le simili cuir peut être très résistant – parfois plus sur certains aspects (imperméabilité, tenue aux moisissures) – mais tout dépend du choix de la matière et de la qualité de fabrication. Un point important pour assurer sa longévité sera aussi l’entretien, que nous abordons tout de suite.

 

Durabilité et entretien : prendre soin de son simili cuir (et de la planète)

 

L’entretien d’un article en simili cuir est en général plus simple que pour du cuir traditionnel (pas de cirage, pas d’imperméabilisant à appliquer constamment). Néanmoins, quelques gestes permettent de prolonger sa vie et son bel aspect :

Matériel de nettoyage
En quelques étapes simples, redonnez vie à vos sneakers vegan préférées ! Credits : Unsplash

  • Nettoyage régulier : dépoussiérez simplement avec un chiffon doux légèrement humide. En cas de tache, utilisez un savon doux ou du vinaigre blanc dilué, sans frotter trop fort. Évitez absolument les produits agressifs ou solvants (benzène, eau de javel) qui pourraient altérer la surface.

 

  • Éviter le trempage : même si la plupart des similis cuirs sont résistants à l’eau, l’eau stagnante peut pénétrer dans les coutures ou entre les couches du matériau. Si vos chaussures vegan sont mouillées, bourrez-les de papier journal et laissez-les sécher à l’air libre (loin d’une source de chaleur directe).

 

  • Séchage & stockage : ne laissez pas un accessoire vegan en plein soleil derrière une vitre pendant des jours, au risque de le voir se décolorer ou se fragiliser. Stockez-le à l’abri de la lumière directe et de l’humidité excessive. Pour les chaussures : utilisez des embauchoirs ou du papier pour qu’elles conservent leur forme.

 

  • Produits protecteurs : il existe désormais des sprays imperméabilisants compatibles avec les matériaux vegan. Vous pouvez en utiliser un pour créer une barrière supplémentaire contre les taches ou la pluie sur vos sneakers ou sacs en simili cuir. Assurez-vous juste que la formule soit adaptée (certains sprays pour cuir traditionnel contiennent de la cire d’abeille ou du suif animal, à proscrire si on veut rester 100% vegan).

 

  • Réparation : en cas d’accroc ou de couture lâchée, pensez à la réparation plutôt qu’au rebut. Les maroquiniers et cordonniers peuvent tout à fait travailler sur du cuir synthétique ou végétal. Recoller une doublure, refaire une piqûre, poser un empiècement… c’est autant de gestes qui prolongent la vie du produit et évitent de racheter neuf. 

 

 

En suivant ces conseils, vos articles en  simili cuir garderont leur éclat et leur intégrité pendant de longues années. Et qui dit longévité dit aussi meilleur bilan écologique : un produit qu’on porte 5 ans plutôt que 2, c’est des ressources économisées. 

 

Parlons enfin de durabilité environnementale : la résistance dans le temps n’est qu’un volet du développement durable. Un simili cuir est vraiment “durable” s’il coche plusieurs cases : matières à faible impact, faible toxicité (au moment de la production et de la fin de vie), possibilité de recycler ou de composter en fin de vie, etc. De ce point de vue, le simili cuir vegan ouvre la voie à une mode plus circulaire :

  • Beaucoup de cuirs vegan sont conçus dès le départ pour être recyclables (par exemple, le matériau AppleSkin est recyclable en fin de vie dans les filières de recyclage du PU et du textile). D’autres, comme le Mirum, sont compostables.

 

  • L’absence de tannage chimique lourd signifie pas de métaux lourds à retraiter, pas de rejets toxiques en fin de vie. Certains cuirs vegan peuvent même se biodégrader en partie : les feuilles d’ananas ou la cellulose de champignon retourneront à la terre bien plus vite que du cuir animal bourré de chrome.

 

  • En cas d’usure, on peut imaginer **upcycler** ces matériaux : par ex. récupérer des chutes de cuir végétal pour en faire des petits accessoires, plutôt que de jeter. 

 

Attention toutefois : tous les similis cuirs ne sont pas irréprochables écologiquement. Les matériaux 100% plastiques restent problématiques si on les jette (pollution microplastique). Et fabriquer du cuir de champignon consomme de l’énergie en laboratoire. Il faut donc garder un regard critique. Néanmoins, la plupart des études s’accordent à dire que les alternatives vegan ont un impact global bien moindre que le cuir de vache. (pas d’élevage émetteur de méthane, pas de déforestation pour les pâturages, pas de rivière polluée par le tannage…). C’est donc un pilier important de la mode durable, surtout si on combine matériau éthique + produit de qualité fait pour durer + recyclage en fin de vie. CQFD !

 

Fiabilité et innovations : les labels qui font la différence

 

Face à la multiplicité des simili cuir, comment s’y retrouver et savoir lesquels sont les plus fiables ? Voici quelques repères :

 

Labels et certifications

Plusieurs labels peuvent vous guider pour identifier un produit vegan et de qualité :

  • PETA-Approved Vegan : un label de la célèbre association de défense animale PETA, garantissant que le produit ne contient aucune matière d’origine animale (cuir, colle, etc.). De nombreuses marques de mode vegan l’affichent fièrement.

 

  • Animal Free (LAV) : un label italien décerné par l’association LAV, avec un système de notation de 1 à 4 étoiles selon le degré d’engagement éthique et éco-responsable du produit (absence de matières animales, impact environnemental...).

 

  • OEKO-TEX / REACH : ces certifications ne sont pas propres au simili cuir vegan, mais elles garantissent l’absence de substances toxiques et le respect de normes sanitaires dans le matériau. Utile pour s’assurer qu’un similicuir ne contient pas de phtalates dangereux par exemple.

 

  • Global Recycled Standard (GRS) : si le simili cuir intègre des matières recyclées (PET recyclé, etc.), ce label atteste du contenu recyclé et de la traçabilité.

 

Un produit cumulant label vegan + certification de non-toxicité offre un bon gage de sérieux. Pensez aussi à vérifier la composition détaillée sur l’étiquette : plus la part de matériaux naturels ou recyclés est grande, mieux c’est en général.

 

iné : l’engagement d’une marque (éco)logique pour un simili cuir vegan durable

Après ce tour d’horizon, revenons à iné, notre marque de sneakers vegan unisexes au style rétro. Dès sa création, iné a fait le pari audacieux de se passer totalement de cuir animal sans compromis sur la qualité ou le style. Comment traduisons-nous cet engagement au quotidien ?

Audrey Delanoë pose dans son bureau parisien, elle porte des sneakers vegan et unisexes de sa marque iné

Audrey Delanoë, fondatrice d’iné, conçoit nos sneakers avec passion – nuanciers, croquis et innovation matière à l’appui. Crédit : Lucie Sassiat pour iné

 

Le choix de la matière : BioVeg, un simili cuir nouvelle génération


des sneakers en maïs de la marque iné

Des sneakers de la marque iné, faites en simili cuir à partir de maïs, au Portugal. Credits : @ine.officiel

 

iné a investi près de 5 ans de R&D pour trouver la matière idéale. Notre solution s’appelle est un simili cuir haute performance composé de 75% de matières naturelles (dont un dérivé de maïs non alimentaire) et de fibres recyclées (PET recyclé). Pourquoi ce choix ?

 

  • Résistance supérieure : le BioVeg a été conçu pour dépasser les matériaux existants. Sa base végétale (amidon de maïs) lui confère une bonne élasticité naturelle, tandis que les microfibres recyclées renforcent sa structure. Résultat : une matière épaisse (~1,4 mm) qui résiste aux éraflures et ne se délamine pas. Des tests d’abrasion ont montré qu’il surpasse le simili cuir standard (non végétal) de 30% en résistance au frottement.

 

  • Composition eco-friendly : avec 75% de biomasse d’origine naturelle dans la composition finale, BioVeg minimise l’usage de plastique vierge. Le maïs utilisé est un déchet agricole (grains non consommables) sans OGM, provenant d’Europe, et les bouteilles PET recyclées évitent du plastique en décharge. C’est cohérent avec notre vision circulaire.

 

  • Faible impact & santé : BioVeg est certifié sans solvants toxiques et sans PVC. Sa production émet nettement moins de CO₂ qu’un cuir animal ou qu’un PU conventionnel. Et aucune mauvaise surprise pour votre peau : il est hypoallergénique et ne contient pas de chrome ni de métaux lourds.

 

Nos sneakers fabriquées en maïs offrent ainsi le meilleur des deux mondes : l’allure et le toucher premium du simili cuir (fini mat, toucher souple) tout en étant 100% vegan, durables et responsables. Nous sommes d’ailleurs fiers d’afficher le label PETA-Approved Vegan sur tous nos modèles.

 

Design & conception : durabilité intégrée de A à Z

Au-delà de la matière principale, iné pousse la démarche durable dans chaque détail :

 

  • Semelles robustes et confortables : être engagés c'est bien mais être engagés ET confortables c'est encore mieux ! Nos semelles internes et externes apportent un confort de marche et une résistance hors pair pour vos déplacements du quotidien. Elles se font rapidement à vos pieds ce qui vous permet de les porter immédiatement pour un confort absolu !

 

  • Notre atelier au Portugal : nos chaussures sont assemblées à la main dans un atelier familial au Portugal, pays réputé pour son savoir-faire chaussure. Une qualité de fabrication artisanale, c’est aussi gage de durabilité. Nos ateliers sont alimentés en électricité grâce à des panneaux solaires.

 

En tant que jeune marque, nous avons à cœur d’être transparents et pionniers. Pour nous, chaque paire vendue est l’occasion de prouver qu’une autre mode est possible : une mode où l’on peut être stylé, tout en respectant la vie animale et la planète, sans compromettre la qualité. Les retours de nos premiers clients nous motivent énormément :

 

« Confortables, stylées et vegan, un « must have » pour compléter sa garde-robe ! » — J.L., avis client iné (avis vérifiés)

 

Ce genre de témoignage nous conforte dans notre approche. Bien sûr, la perfection n’existe pas et nous continuons d’améliorer nos produits en permanence. Nous explorons déjà de nouvelles générations de matières avec encore plus de contenu biosourcé, et pourquoi pas à terme un cuir 100% compostable. L’innovation est un voyage sans fin – mais passionnant.

En conclusion, iné souhaite montrer la voie d’une mode où durabilité rime avec désirabilité. Nos sneakers vegan incarnent cette vision : un design intemporel, une qualité “durable” dans tous les sens du terme, et un impact positif. Comme nous aimons le dire en clin d’œil : porter fièrement des chaussures stylées qui ne font de mal ni aux vaches ni à la planète, ça devrait être inné.

Envie d’agir ? En choisissant des produits en simili cuir vegan durable, vous soutenez l’innovation éthique et réduisez votre empreinte. Chaque pas compte – et pourquoi pas le prochain en iné ?

 

Découvrir la collection de baskets Vibes : urbaines, mixtes & vegan 


FAQ – Foire aux questions

  •  Le faux cuir vegan est-il aussi durable que le cuir animal ?

Réponse : Il peut l’être, oui. Les meilleurs simili cuirs (ex : à base de maïs, d’ananas, de cactus, …) offrent une résistance comparable au cuir animal sur de nombreux critères. Ils sont difficiles à déchirer, résistent à l’abrasion et ne craignent pas l’eau. En revanche, un simili cuir d’entrée de gamme sera moins durable qu’un simili cuir végétal. Tout dépend donc de la qualité de la matière et de la fabrication. En choisissant des marques sérieuses et labellisées, vous pouvez avoir confiance : vos vêtements et accessoires en simili cuir vegan peuvent durer des années sans problème.

  • Les chaussures en simili cuir résistent-elles bien à la pluie ?

Réponse : Oui, en général elles la résistent mieux que le cuir animal. La plupart des cuirs vegan sont imperméables ou déperlants par nature, car souvent enduits. Vos baskets vegan ne vont pas “boire” l’eau comme du daim par exemple. Cependant, une pluie très forte peut quand même pénétrer par les coutures, comme avec n’importe quelle chaussure. L’important est de bien les faire sécher ensuite. Petite astuce : vous pouvez appliquer un spray imperméabilisant spécial matières synthétiques pour les protéger encore plus, surtout si ce sont des chaussures que vous portez souvent sous la pluie.

  • Comment entretenir mon simili cuir végétal pour qu’il dure longtemps ?

Réponse : L’entretien est simple : nettoyez régulièrement avec un chiffon humide pour enlever la poussière. En cas de petite tache, un peu de savon doux ou de vinaigre dilué. Évitez les produits chimiques forts. Ne laissez pas l’objet en plein soleil ou dans une forte humidité pendant des semaines, au risque de le décolorer ou de le déformer. Rangez-le dans un endroit sec et tempéré. Contrairement au cuir animal, pas besoin de cirage ou de crème nourrissante. Si la matière semble s’assécher (rare), vous pouvez appliquer un voile d’huile minérale très légère. Enfin, en cas d’usure localisée (couture qui lâche, etc.), n’hésitez pas à faire réparer chez un cordonnier – c’est tout à fait possible sur du simili cuir vegan et cela prolonge énormément sa durée de vie !

  • Simili cuir rime-t-il vraiment avec écologie ?

Réponse : Globalement, oui : le simili cuir évite d’exploiter les animaux et réduit l’impact environnemental par rapport au cuir animal. Plus d’élevage intensif (et son lot de déforestation, émissions de méthane, consommation d’eau…), plus de tannage au chrome qui pollue les rivières. De surcroît, beaucoup de simili cuir utilisent des détritus organiques ou des matériaux recyclés, valorisant des déchets existants. Cependant, il faut rester vigilant : un cuir 100% plastique n’est pas très écolo non plus (mais il reste moins impactant que le cuir animal sur le climat). L’idéal est d’opter pour des alternatives vegan biosourcées et de bonne qualité, pour que le produit dure longtemps. Et en fin de vie, pensez à recycler ou revaloriser l’article si possible. En somme, le simili cuir s’inscrit dans une mode plus durable, surtout s’il est intégré à une démarche globale (matières éthiques, production locale, durabilité du produit, etc.), comme c’est le cas chez iné (voir nos engagements inéluctables !).

  • Les baskets iné en BioVeg conviennent-elles pour un usage quotidien ?

Réponse : Oui, tout à fait ! Nous avons conçu nos baskets iné pour être vos compagnons du quotidien. Notre simili cuir vegan à base de maïs, a été testé pour résister aux frottements répétés, aux pliures (marcher, courir) et aux conditions de la vie de tous les jours. Les semelles cousues robustes supportent de longues marches sans se décoller. De nombreux clients portent leurs iné tous les jours pour aller travailler ou se balader, et en sont ravis de la durabilité. Bien sûr, comme pour n’importe quelle chaussure, un minimum de soin (nettoyage, séchage correct) aidera à les garder impeccables. Vous pouvez donc compter sur elles pour tenir la distance !

 

En résumé : durable, éthique et stylé, le simili cuir a tout pour plaire !

 

Le simili cuir est-il résistant ? Après cette exploration, on peut affirmer que OUI, le simili cuir vegan peut être très résistant – autant que le cuir animal, dès lors qu’il est bien conçu et issu de matériaux de qualité. L’époque où “cuir synthétique” rimait avec “cheap et fragile” est révolue. Grâce aux avancées technologiques et au génie de la nature, nous disposons désormais d’alternatives solides (dans tous les sens du terme) : des cuirs d’ananas, de cactus, de maïs, de champignon qui conjuguent performance, durabilité et éthique.

Au-delà de la robustesse, ces matériaux ouvrent la voie à une mode plus durable au sens large : production plus propre, utilisation de déchets organiques ou plastiques, fin de vie plus responsable. Adopter le faux cuir vegan, c’est non seulement faire un geste pour les animaux, mais aussi pour notre planète.

Chez iné, nous sommes fiers d’être à l’avant-garde de ce mouvement. Nos sneakers vegan incarnent notre conviction qu’on peut "tout avoir" : le style, protection animale, la qualité, l’éthique. Pas besoin de compromis ni pour vous, ni pour la planète. iné fait les bons choix pour que vous n'ayez pas à le faire.

Merci d’avoir parcouru ce guide avec nous. Nous espérons qu’il a répondu à vos questions et peut-être dissipé vos doutes. La prochaine fois qu’on vous demandera “mais ton simili cuir, il tient le coup ?”, vous aurez plein d’arguments (et d’anecdotes fruitées) à partager ! N'hésitez pas à partager cet article pour aider votre entourage à mieux comprendre

Alors, prêt(e)s à faire un pas de plus vers une penderie cruelty-free et durable ? Les alternatives sont là, résistantes et tendance – il ne reste qu’à les enfiler et tracer la route vers un futur plus vert. 

Découvrez sans plus attendre la nouvelle génération de sneakers vegan durables by iné !

 


Sources & Références :

  • Alternatives au cuir – Swissveg (2023) – Rapport complet sur les types de cuirs véganes et leur marché:contentReference[oaicite:28]{index=28}:contentReference[oaicite:29]{index=29}.
  • Étude ME.Land (2025) – “Est-ce que le cuir végan est résistant ?” (blog) – Tableau comparatif et performances des cuirs véganes (Piñatex, pomme, etc.):contentReference[oaicite:30]{index=30}:contentReference[oaicite:31]{index=31}.
  • Mademoisellevi.com (2020) – “Cuir animal vs cuir synthétique : impact écologique” – Données sur les émissions CO₂ et l’eau utilisées par kg de cuir:contentReference[oaicite:32]{index=32}.
  • PETA France – “Le cuir : un désastre environnemental” (2020) – Chiffres sur le nombre d’animaux tués et la pollution liée au cuir conventionnel:contentReference[oaicite:33]{index=33}.
  • IndustryARC / iCrowdNewswire (2023) – Rapport Vegan Leather Market – Taille du marché du cuir vegan en 2022 et projections 2030:contentReference[oaicite:34]{index=34}.
  • Site iné (2025) – Pages BioVeg et Our Story – Informations sur la composition du BioVeg (cuir de maïs) et vision de la marque:contentReference[oaicite:35]{index=35}:contentReference[oaicite:36]{index=36}.
  • Coronet SpA (2019) – Présentation BioVeg – Détails techniques sur le matériau à base de maïs (site du fournisseur italien).
  • L’Officiel Belgique (2021) – “Le cuir vegan est-il vraiment eco-responsable ?” – Tendance mode vegan et adoption par les marques de luxe.
  • Communiqué Desserto (2020) – “Cactus leather” – Durabilité du cuir de cactus et récompenses (source Utopia.org):contentReference[oaicite:37]{index=37}.
  • Étude Vogue Business (2023) – Mylo de Bolt Threads – Points sur la production de cuir de mycélium (arrêt temporaire de Mylo).

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