Conseils futés, étapes vegan et astuces faciles : l’art de voyager sans jamais sacrifier ses convictions
Données clés sur le voyage vegan
- 30–40 % – Part de la population indienne suivant un régime végétarien, la plus élevée au monde.
- 13–15 % – Part de végétariens en Israël, où Tel Aviv est surnommée la capitale végane du monde (plus de 400 restaurants vegan-friendly).
- 185 pays – Couverture de l’application HappyCow, référençant restaurants et options véganes à travers le monde.
- 88 millions – Nombre estimé de vegans dans le monde en 2023 (~1,1 % de la population), en forte croissance ces dernières années.
- 5x plus durable – Résistance du matériau BioVeg utilisé par iné par rapport à un simili standard, grâce à sa composition innovante (fibres de maïs + PU recyclé).
Introduction
Imaginez parcourir les routes pittoresques, de la côte sauvage bretonne aux sommets alpins, en restant fidèle à vos valeurs vegan et éthiques. Un road-trip vegan – c’est-à-dire un voyage itinérant où l’on respecte une alimentation 100 % végétale et un mode de vie éthique – est tout à fait réalisable, et même extrêmement enrichissant. Loin d’être une contrainte, voyager en étant vegan peut devenir l’occasion de découvertes culinaires surprenantes, de rencontres inspirantes et d’un plus grand respect de la planète. Dans ce guide complet, nous vous proposons des conseils pratiques pour organiser un voyage éthique réussi : préparation des repas, applis indispensables, astuces mode responsable, bonnes adresses cruelty-free et bien plus.
À travers ce voyage, nous mettrons également en lumière comment des marques engagées comme iné – spécialiste des sneakers vegan unisexes et éco-conçues – s’inscrivent dans cette démarche. Rester vegan en déplacement, c’est faire rimer aventure et convictions, sans compromis sur le plaisir. Préparez-vous à un road-trip sous le signe de l’éthique, où chaque étape compte pour les animaux, les humains et la planète.
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Pourquoi opter pour un road-trip vegan ?
Voyager en mode vegan, ce n’est pas qu’une question de nourriture. C’est adopter une démarche holistique qui englobe le respect des animaux, la protection de l’environnement et souvent une certaine vision de la justice sociale. Concrètement, choisir un voyage éthique et vegan présente de multiples avantages :
- Réduire son empreinte écologique – L’élevage industriel est responsable de près de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales, plus que le secteur des transports. En privilégiant une alimentation végétale durant votre voyage, vous diminuez significativement votre impact carbone, ainsi que votre consommation d’eau et de terres agricoles. Par exemple, produire un burger de bœuf requiert jusqu’à 7 fois plus de ressources en eau qu’une alternative végétale équivalente (légumineuses, céréales, etc.). Manger vegan en road-trip, c’est donc voyager plus léger pour la planète.
- Épargner des vies animales – Être vegan signifie refuser l’exploitation des animaux sous toutes ses formes. Sur la route, cela se traduit par le fait de ne consommer aucun produit issu des animaux (viande, poisson, produits laitiers, œufs, miel) et d’éviter les activités touristiques cruelles (spectacles d’animaux, zoos douteux, balades à dos d’éléphant, etc.). En choisissant cette voie, vous contribuez à sauver des vies et à encourager des pratiques plus respectueuses du vivant. Vous pourriez même orienter votre parcours vers des sanctuaires animaliers ou des fermes refuge, pour une étape riche de sens.
- Favoriser sa santé et son bien-être – Un road-trip est souvent synonyme d’activité physique (randonnées, visites, etc.) et d’énergie dépensée. Or, un régime végétal bien mené apporte tous les nutriments nécessaires pour rester en forme : fibres, vitamines, protéines végétales… De nombreux voyageurs vegans témoignent d’une meilleure digestion et d’une énergie plus constante en déplacement. Bien sûr, cela demande de veiller à l’équilibre de ses repas, mais nous y reviendrons dans nos conseils pratiques.
- Encourager l’économie locale responsable – Voyager vegan pousse à sortir des sentiers battus et à soutenir des commerces engagés. Restaurants végétaliens tenus par des locaux, marchés de petits producteurs bio, boutiques de mode responsable… En faisant vos emplettes dans ces lieux, vous investissez dans une économie plus durable et souvent plus équitable. Par exemple, de plus en plus de villes disposent de coopératives ou d’épiceries vrac où vous pourrez faire le plein de snacks sains pour la route.
- Donner du sens à son voyage – Enfin, un road-trip vegan permet de voyager en alignant ses actions avec ses valeurs. Chaque arrêt repas, chaque choix d’hébergement devient l’occasion de mettre en pratique votre éthique. C’est extrêmement gratifiant et cela peut même susciter la curiosité bienveillante d’autres voyageurs. Vos expériences peuvent inspirer votre entourage à adopter quelques gestes éthiques à leur tour. Voyager vegan, c’est ainsi devenir ambassadeur d’une mode de vie conscient tout en profitant pleinement de l’aventure.
Un sticker aperçu en chemin rappelant la priorité essentielle : « Planet Earth First » – voyager vegan, c’est aussi voyager plus léger pour la planète.
Se préparer : recherches et applications utiles
La réussite d’un voyage vegan tient beaucoup à l’anticipation. Avant de prendre la route, mieux vaut se renseigner sur les options végans disponibles sur votre itinéraire. Voici quelques étapes clés de préparation :
Cartographier les options véganes à l’avance
Commencez par tracer votre parcours et identifiez les villes ou zones où vous ferez étape. Pour chacune, faites une rapide recherche des restaurants vegan ou vegan-friendly, des magasins bio, et même des marchés locaux. L’outil incontournable pour cela est HappyCow – disponible en site web et en appli mobile. HappyCow référence plus de 180 000 établissements végé à travers 185 pays, et permet de filtrer par type de cuisine ou de lieu (restaurants, épiceries, boulangeries, etc.). L’appli intègre aussi les avis de la communauté vegan, très utiles pour dénicher le plat à ne pas manquer ou l’endroit idéal où faire une pause déjeuner.
Outre HappyCow, d’autres ressources méritent le détour :
- Veggie Hotels – Un site recensant plus de 500 hôtels et B&B végétariens/végans dans 60 pays. Si vous recherchez un hébergement totalement végétal (et souvent écolo), c’est l’endroit rêvé pour réserver une nuit l’esprit tranquille.
- Vegan Travel – Une plateforme collaborative où des voyageurs partagent leurs expériences et bonnes adresses par destination. Parcourez-la pour trouver des carnets de voyage vegan sur la région que vous allez traverser, avec souvent des pépites (le petit resto de rue improbable, la pâtisserie vegane cachée, etc.).
- Groupes Facebook et forums locaux – Rejoignez des groupes du style « Vegans in [nom du pays/ville] ». La communauté y est généralement très réactive pour conseiller des lieux récents ou peu connus. Sur un road-trip, cela peut servir en cas d’imprévu : un changement d’itinéraire, et hop on demande aux locaux leurs suggestions pour la nouvelle destination.
- Guides papier spécialisés – Par exemple, les Guides Tao en français proposent des adresses écoresponsables (logements, restos) dont beaucoup sont végé. Emporter un petit guide physique peut dépanner si le réseau fait défaut en pleine cambrousse.
Ambiance conviviale dans un petit café vegan de province. Se renseigner à l’avance vous fera découvrir des pépites locales où partager de bons plats avec de nouvelles rencontres.
Les applications indispensables du voyageur vegan
Votre smartphone sera votre meilleur allié sur la route pour rester vegan sans tracas. Voici les applications utiles à installer avant le départ :
- HappyCow – Incontournable comme mentionné, elle localise les restaurants végé autour de vous, donne les horaires, menus, avis… Un must-have, même payant (quelques euros) sur iPhone, tant elle simplifie la vie des vegans voyageurs.
- VegVisits – Le « Airbnb des véganes ». Cette appli/plateforme permet de trouver des hébergements chez l’habitant qui sont garantis 100 % vegan (cuisine à disposition sans produits animaux, etc.). Idéal pour rencontrer d’autres vegans et accéder à une vraie cuisine sur place afin de se préparer de bons petits plats.
- Google Translate (ou équivalent) – Indispensable pour traduire à la volée des expressions comme « Je suis vegan. Pas de lait, pas d’œufs, pas de viande s’il vous plaît ». Vous pouvez même télécharger les langues en amont pour un usage hors-ligne. L’appli offre un mode conversation très pratique pour montrer à un restaurateur local une traduction instantanée de votre demande. Plusieurs applis dédiées existent aussi, comme Vegan Passport (proposé par la Vegan Society, 79 langues), ou l’appli V Cards qui affiche des cartes « Je ne mange pas de… » dans la langue choisie.
- abillion – Une appli communautaire où les membres partagent leurs avis sur des plats vegan, des produits ou des boutiques partout dans le monde. Elle référence plus que la nourriture : magasins de cosmétiques cruelty-free, options vegan en supermarché, etc. Utile pour trouver par exemple si le supermarché du coin vend du lait végétal, ou si une boutique de vêtements propose des alternatives en cuir végétal.
- AirVegan – Spéciale voyageurs aériens (pour l’aller/retour de votre road-trip si vous prenez l’avion jusqu’au point de départ). AirVegan classe les aéroports selon leurs options vegan disponibles et indique dans quel terminal vous aurez le plus de chances de bien manger durant l’escale.
- Meetup – Pas spécifique aux vegans, mais en cherchant les événements « vegan » sur Meetup vous pourrez peut-être caler une rencontre ou un dîner de groupe avec des végétaliens du coin lors de votre passage dans une grande ville. Une belle occasion d’allier voyage et nouvelles amitiés autour d’un intérêt commun.
Sur la route, votre copilote digital : ici une application de navigation ouverte en voiture. Complétez-la avec vos applis vegan pour un voyage 100 % serein.
Anticiper quelques phrases clés
Il est fort utile d’apprendre ou de noter dans votre téléphone les phrases de base dans la langue du pays traversé, par exemple : « Je suis végétalien·ne », « Je ne mange ni viande, ni poisson, ni produits laitiers », « Pas de fromage, s’il vous plaît ». Prononcées avec le sourire, ces phrases sont généralement bien accueillies et lèvent les malentendus. Si vous n’êtes pas sûr·e de la prononciation, préparez-les à l’écrit ou utilisez des cartes visuelles (certaines se trouvent en ligne avec des pictogrammes universels).
Par ailleurs, mémorisez les mots locaux pour les ingrédients d’origine animale courants. Savoir repérer « œuf », « lait », « fromage », « viande », « crème » sur un menu peut vous éviter des surprises. Le Vegan Passport compile tout cela dans de nombreuses langues. Et en dernier recours, une astuce consiste à dire que vous êtes allergique – certains restaurateurs comprennent mieux cette notion et redoubleront de vigilance (même si ce n’est pas littéralement vrai pour le veganisme).
Astuces pour une alimentation vegan en voyage
Malgré la préparation, la réalité du terrain réserve toujours des surprises. Voici comment gérer l’alimentation au quotidien durant votre road-trip pour rester vegan en déplacement sans stress :
Prévoir un stock de secours
Avant de partir, faites le plein de snacks longue conservation et faciles à transporter : fruits secs, noix, barres de céréales vegan, biscuits salés, chocolat noir, etc. Avoir toujours quelque chose à grignoter dans la voiture ou le sac à dos est salvateur en cas d’imprévu (restaurant fermé, randonnée plus longue que prévue, zone très rurale sans offre vegan). Pensez aussi aux produits substituts que vous appréciez : par exemple du lait végétal UHT si vous comptez camper et prendre le petit-déjeuner sur un réchaud, du tofu fumé ou des conserves végétales (légumes cuisinés, houmous en bocal) pour agrémenter un pique-nique.
Une petite astuce : emportez une glacière électrique ou un sac isotherme si vous le pouvez. Cela permet de conserver des produits frais achetés le matin (sandwichs vegan, salades préparées, yaourts végétaux) jusqu’à l’heure du déjeuner. Sur la route, vous croiserez peut-être moins de restos vegan qu’en ville, donc pouvoir transporter de quoi manger sur quelques heures est bienvenu. De plus, cela évite de céder aux tentations moins éthiques par faim pressante. En préparant chaque matin ou veille quelques en-cas, vous restez maître de votre alimentation.
S’adapter aux restaurants traditionnels
Dans certaines zones, il n’y aura tout simplement aucun restaurant végane à l’horizon. Pas de panique, même dans une brasserie traditionnelle ou un bistrot de campagne, on peut souvent se débrouiller :
- Étudiez le menu malin – Repérez les plats végétariens s’il y en a (type omelette, salade fromage) et voyez s’ils sont modifiables en version vegan. Par exemple, demander une pizza « sans fromage, avec légumes en plus », ou une salade en remplaçant le chèvre par des noix supplémentaires.
- Négociez gentiment – N’hésitez pas à expliquer simplement au serveur ce que vous ne consommez pas. Beaucoup de restaurateurs feront l’effort de composer une assiette vegan sur demande, surtout si vous proposez des idées (« Pourriez-vous me faire un assortiment de légumes et de pommes de terre sautées, avec de l’huile d’olive et des herbes ? »). Dans un resto italien, un plat de pâtes à l’ail, huile et piment avec légumes est facile. Dans un établissement asiatique, optez pour un sauté de légumes/tofu en précisant « no fish sauce, no egg » si besoin.
- S’il n’y a vraiment rien... – Parfois, aucun plat n’est adéquat tel quel. Dans ce cas, composez en associant des accompagnements : riz + légumes, frites + salade verte + pain, etc. Ce ne sera pas un festin mémorable, mais cela vous dépannera en attendant mieux. Pensez aussi aux plats « d’oubli » sur la carte : un plat de pâtes tomate/basilic en demandant sans parmesan, des fajitas aux légumes en remplaçant la crème par du guacamole… Soyez créatif·ve.
Heureusement, la plupart des cuisines du monde ont au moins une option végétale par tradition : le dhal indien, le gaspacho andalou, le plat de légumes grillés provençal, le mezze de houmous au Moyen-Orient… En cas de doute, visez ces plats naturellement vegan par culture. Et souvenez-vous qu’au pire, un bon plat de frites ou un bol de fruits frais peuvent faire l’affaire temporairement !
Profiter des marchés locaux
Intégrez à votre itinéraire la visite de marchés de producteurs ou de villages. C’est souvent le meilleur moyen de trouver des fruits et légumes frais, des spécialités locales végétales (olives, pain traditionnel, confitures, etc.) et de s’immerger dans la culture du coin. Acheter directement aux petits producteurs vous garantit en plus de soutenir l’économie locale. Pourquoi ne pas faire un tour de marché le matin et se préparer un pique-nique 100 % local pour midi ? L’expérience est authentique et savoureuse.
Certains marchés ou food courts proposent désormais des stands végans. Et même sans cela, vous y dénicherez aisément de quoi composer un repas : un avocat bien mûr, du pain artisanal, des tomates juteuses, quelques falafels si un traiteur libanais est dans le coin… Vous dégusterez le tout face à un beau paysage, libre comme l’air. Voyager vegan, c’est aussi renouer avec le fait de cuisiner simple avec de bons produits bruts.

Étape sur un marché local à la découverte de fruits exotiques : grenades, pommes-sucrées, avocats… Une mine d’or pour faire le plein de vitamines tout en soutenant les producteurs du coin.
Flexibilité et bienveillance
Malgré toutes les précautions, il peut arriver qu’une erreur se glisse (un plat apporté avec du fromage alors que vous aviez précisé sans, par exemple). Inutile de vous gâcher le voyage pour autant. Expliquez calmement la situation, ou mettez le morceau de côté si ce n’est pas rédhibitoire, et passez à autre chose. L’important est la tendance générale de votre voyage. Si 99 % de vos choix sont éthiques et qu’une fois on vous sert du beurre sur vos légumes par méprise, ne culpabilisez pas outre mesure.
Voyager, c’est aussi composer avec d’autres cultures culinaires. Faites preuve de pédagogie et d’ouverture lorsqu’on vous questionne sur votre véganisme. Beaucoup de personnes seront curieuses en vous voyant tenir vos engagements loin de chez vous. C’est l’occasion de semer des petites graines (sans jeu de mot) en montrant que voyager vegan est possible et réjouissant. Et souvenez-vous qu’un sourire et un merci sincère au restaurateur qui a fait un effort d’adaptation contribuent à donner une image positive des vegans.
Hébergements et activités cruelty-free
Un voyage éthique ne s’arrête pas à l’assiette. Vos choix d’hébergement et de loisirs peuvent aussi refléter vos valeurs. Voici comment rester cohérent tout au long du road-trip :
Sélectionner des hébergements vegan-friendly
Comme évoqué plus haut, la ressource VeggieHotels liste de nombreux hôtels, chambres d’hôtes et même écolodges intégralement végétariens ou végétaliens. Passer une nuit dans l’un d’eux peut être une expérience fabuleuse : petit-déjeuner 100 % vegan préparé pour vous, parfois table d’hôte le soir avec d’autres voyageurs végés, ambiance souvent familiale et engagée. Si votre budget le permet, envisagez une ou deux nuits dans ce type d’établissements durant le périple.
Mais même sans aller dans du 100 % vegan, privilégiez les hébergements écoresponsables. Beaucoup de lieux indiquent maintenant leurs démarches environnementales : réduction des déchets, produits de toilette non testés sur animaux, offre de menu vegan au restaurant de l’hôtel, etc. Les labels comme Green Key, Green Globe ou Écolabel européen sont de bons indicateurs. En camping, choisissez des campings écolo si possible, où la nature est respectée (gestion de l’eau, tri des déchets… et pas de barbecue généralisé de viande autour de vous !).
Enfin, si vous louez un logement via Airbnb ou autre, n’hésitez pas à préciser vos attentes à l’hôte. Par exemple demander s’il y a du lait végétal à disposition, ou lui expliquer que vous ne consommerez pas les produits animaux éventuellement offerts en bienvenue. Cela évite le gaspillage et suscite parfois la curiosité bienveillante des hôtes qui peuvent faire un geste (j’ai déjà trouvé des cookies vegan maison laissés par un hôte sensibilisé à ma demande !).
Transports et empreinte carbone
Qui dit road-trip dit voiture… idéalement, si vous le pouvez, optez pour un véhicule électrique ou hybride rechargeable afin de minimiser l’empreinte carbone de vos déplacements. Les bornes de recharge sont de plus en plus répandues y compris hors des grandes agglomérations, il suffit de planifier un peu vos arrêts recharge. Des applications comme Chargemap ou PlugShare vous aideront à localiser les bornes sur votre chemin. Voyager en voiture électrique alimente pleinement la logique d’un voyage durable, surtout si votre électricité de recharge est d’origine renouvelable.
Si la location d’un véhicule électrique est hors budget ou impossible, vous pouvez compenser en adoptant une éco-conduite : vitesse modérée, pas d’accélérations brusques, moteur coupé lors des arrêts prolongés. Moins de carburant brûlé, c’est moins d’émissions. Et pourquoi ne pas inclure dans votre road-trip une étape en train ou en vélo si le contexte s’y prête ? Par exemple, garer la voiture deux jours pour parcourir une portion de voie verte à vélo, ou prendre un train panoramique local… Cela diversifie l’aventure et diminue l’impact global.
Un véhicule électrique en charge dans une ville d’Europe. De plus en plus de voyageurs optent pour la mobilité électrique afin de réduire l’empreinte carbone de leur road-trip.
Loisirs et activités respectueuses
Lorsqu’on est vegan, certaines attractions touristiques sont à proscrire d’emblée : les spectacles d’animaux (dauphins, orques, cirques avec animaux), les balades à dos d’animaux sauvages, les zoos et parcs animaliers où le bien-être n’est pas la priorité… Préférez-leur des activités en pleine nature ou culturelles : randonnée, kayak, visites de monuments, musées, découverte du patrimoine local, etc. Vous profiterez tout autant de votre voyage en sachant que vous n’encouragez pas d’exploitation animale.
Si vous souhaitez approcher des animaux, privilégiez les sanctuaires ou centres de protection. Par exemple, il existe des refuges pour éléphants en Asie où l’on peut observer les animaux sans interaction nocive (pas de balade, pas de spectacle, juste les voir évoluer librement). En France, des fermes sanctuaires accueillent des animaux de l’élevage rescapés, et se visitent sur rendez-vous – une expérience émouvante qui donne du sens à votre voyage. Renseignez-vous sur les éventuels sanctuaires sur votre trajet, c’est l’occasion d’une halte inspirante.
Côté activités nocturnes, chercher des bars ou soirées vegans peut être amusant. Certaines grandes villes ont des vegan pop-up markets ou des dîners communautaires végans organisés régulièrement. Là encore, les réseaux sociaux locaux ou Meetup vous mettront sur la piste. Rien de tel qu’une petite dégustation de street-food vegan lors d’un marché de nuit pour conclure une journée de voyage !
Voyager à deux (ou plus) avec des non-véganes
Un dernier point mérite d’être abordé : que faire si vous partez en road-trip avec des amis ou en famille non végétariens ? La clé est l’organisation et le respect mutuel. Établissez dès le départ qu’il y aura des étapes vegan pour vous, et peut-être d’autres plus « traditionnelles » pour eux, mais où vous pourrez vous débrouiller. Proposez d’alterner les restaurants : ce soir un resto vegan sympa (ils pourront ajouter du fromage s’ils veulent), demain une brasserie où vous pourrez manger votre salade personnalisée. En général, vos compagnons de voyage seront ravis de découvrir la cuisine vegan surtout si elle est bonne ! Faites-leur goûter vos snacks, partagez des repas.
Prévoyez aussi l’option cuisine autonome : si vous avez accès à une kitchenette ou un réchaud de camping, vous pouvez cuisiner pour tout le groupe un repas vegan (un curry de légumes, des pâtes à la bolo vegan avec une bonne sauce tomate maison…). Ils verront que personne ne meurt de faim, bien au contraire. Surtout, évitez les conflits inutiles : chacun fait son voyage comme il l’entend. Montrez l’exemple sans chercher à convertir à tout prix. La bienveillance est votre meilleure alliée pour une cohabitation réussie entre véganes et omnivores pendant le trip.
Mode responsable et circularité en voyage
Un road-trip éthique ne concerne pas que la nourriture et les activités, mais aussi la façon dont on s’équipe et s’habille. La mode responsable a toute sa place dans votre voyage vegan. Voici comment allier style, praticité et éthique tout au long du parcours :
Bien choisir ses vêtements et chaussures
Voyager léger est un atout en road-trip, d’autant plus qu’on peut laver facilement ses tenues en route. Optez pour des vêtements polyvalents, durables et éthiques : quelques t-shirts en coton bio, un pull en fibres recyclées, un pantalon solide. Privilégiez les matières durables et véganes (chanvre, lin, coton bio, polyester recyclé) et évitez le cuir, la laine ou la soie qui impliquent souffrance animale. Aujourd’hui, de nombreuses marques proposent des alternatives stylées, notamment pour les chaussures.
Les baskets éco-responsables de la marque iné en sont un parfait exemple. Cette jeune entreprise française s’est donnée pour mission de créer des sneakers vegan unisexes alliant design contemporain et éthique irréprochable. Les modèles iné Vibes sont fabriqués en Europe (au nord du Portugal) à partir de matériaux innovants biosourcés et recyclés, sans aucune matière animale. Par exemple, la matière principale appelée BioVeg combine du maïs non alimentaire et du polyuréthane recyclé pour un rendu semblable au cuir, en bien plus durable. Résultat : une empreinte carbone 2,5 fois inférieure à celle d’une basket en cuir standard fabriquée en Asie.
Audrey Delanoë, la fondatrice d’iné, résume ainsi sa vision :
« Chez iné, notre mission est simple : prouver que la mode peut être à la fois belle, responsable et audacieuse. Notre vision est celle d’une mode libérée des compromis, une mode qui respecte la planète, les humains et les animaux, sans sacrifier le style ni la créativité. » – Audrey Delanoë, fondatrice d’iné
Concrètement, partir en road-trip avec une paire de baskets vegan iné, c’est s’assurer d’avoir aux pieds des chaussures confortables pour marcher des kilomètres, résistantes à la vie nomade (le matériau BioVeg est testé pour durer 5 fois plus longtemps que du simili-cuir ordinaire) et parfaitement en accord avec vos valeurs. Plus besoin de choisir entre style et convictions ! La collection Vibes d’iné se décline en 9 coloris tendance (du blanc intemporel au vert menthe audacieux) pour s’assortir à toutes vos tenues, du jean décontracté à la robe d’été. Et nul besoin d’en emporter plusieurs paires : leur design polyvalent passe aussi bien en randonnée urbaine la journée qu’en sortie le soir avec une tenue plus habillée.
Côté entretien, pensez à glisser dans vos affaires une petite brosse et un nettoyant écologique multi-usage. Ainsi, vous pourrez briquer vos sneakers et vêtements en cours de route si besoin (après ce trek boueux imprévu par exemple) et prolonger leur durée de vie. Voyager responsable, c’est prendre soin de ses affaires pour ne pas avoir à les remplacer trop vite.
Exemple de sneakers vegan iné (modèle Vibes rose & vert). Fabriquées en Europe à partir de 75 % de matières végétales et recyclées, elles offrent confort et durabilité sans compromis sur le style.
Adopter les réflexes de circularité
La « circularité » consiste à réduire le gaspillage en réutilisant, réparant, recyclant autant que possible. En voyage, cela se traduit par de nombreux petits gestes simples :
- Réutiliser – Emportez une gourde réutilisable pour éviter d’acheter des bouteilles plastiques (beaucoup de lieux publics ont des fontaines d’eau potable ou acceptent de remplir les gourdes). Prenez aussi quelques sacs en tissu pour vos courses sur les marchés, un kit de couverts réutilisables et une boîte hermétique : pratique pour conserver un reste de plat ou transporter un sandwich sans générer de déchet.
- Réparer – Un ourlet qui se défait, un sac à dos dont la sangle se desserre… plutôt que de jeter, réparez ! Glissez un mini nécessaire de couture et quelques patchs autocollants pour le matos de camping. Cela ne prend pas de place et vous serez fier·ère d’avoir sauvé votre pantalon préféré d’une fin prématurée. De même pour vos chaussures : en cas de semelle décollée, une colle adaptée ou un cordonnier local peut leur donner une seconde vie. En France, le programme Bonus Réparation mis en place en 2023 offre même une aide financière pour réparer vos équipements plutôt que racheter du neuf.
- Recycler/Donner – Si vous voyez que vous ne vous servez pas d’un objet emporté, ne le jetez pas n’importe où. Trouvez une association locale ou une personne qui en aura l’utilité. Par exemple, des vêtements trop chauds que vous ne remettrez plus en fin de voyage peuvent être donnés à un centre caritatif. De même, ramenez avec vous vos emballages recyclables si la région où vous voyagez ne dispose pas de tri sélectif, afin de les trier une fois rentré. Laisser derrière soi un lieu aussi propre (ou plus) qu’en arrivant est une règle d’or.
La démarche circulaire passe aussi par le don : ici, un carton de vêtements « Donate » prêt à être remis à une association locale. En voyage, ne jetez pas ce qui peut servir à d’autres, donnez-le.
Enfin, voyager léger rejoint l’esprit de circularité : moins on emmène d’affaires, plus on utilise pleinement chaque objet. C’est l’occasion de faire du tri avant de partir. Et pourquoi ne pas emprunter ou louer certains équipements plutôt que les acheter pour une seule utilisation ? Par exemple, louer une tente au lieu de l’acheter si vous ne campez qu’occasionnellement, emprunter la valise de votre cousin au lieu d’en acquérir une neuve… Vous ferez des économies tout en évitant la surconsommation.
En adoptant ces réflexes, votre road-trip sera non seulement vegan, mais aussi quasi « zéro déchet » et exemplaire du début à la fin. De quoi revenir la tête pleine de paysages magnifiques et la conscience tranquille !
Production locale : carte indiquant que les sneakers iné sont conçues et fabriquées en France, Espagne, Portugal et Italie. Voyager avec iné, c’est soutenir une mode 100 % européenne, réduisant le transport et l’empreinte carbone.
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FAQ
Qu’est-ce qu’un « road-trip vegan » exactement ?
C’est un voyage sur la route (généralement en voiture, van ou moto) pendant lequel on adopte un mode de vie vegan sur l’ensemble de ses choix : alimentation 100 % végétale, hébergements et activités respectueux des animaux, utilisation de produits non testés sur animaux, etc. L’idée est de voyager en cohérence avec les principes du véganisme (aucune exploitation animale), tout en minimisant son impact écologique. Un road-trip vegan inclut donc la recherche de restaurants végétaliens ou de solutions pour cuisiner, l’évitement d’attractions touristiques cruelles, et souvent une sensibilisation plus forte aux enjeux environnementaux. C’est voyager sans cruauté, en quelque sorte.
Est-ce facile de trouver de la nourriture vegan en déplacement ?
De nos jours, oui, relativement. Grâce aux applications comme HappyCow qui listent les restaurants et commerces vegans dans le monde entier, on peut planifier ses arrêts repas assez facilement. Dans les grandes villes et zones touristiques, il existe de plus en plus de restaurants végétaliens ou au moins quelques options vegan dans les menus. En zone rurale, il faut parfois improviser en faisant ses courses et en cuisinant ou en assemblant des encas (fruits, pain, tartinades végétales qu’on a emportées). Mais globalement, avec un peu d’anticipation, on peut manger à sa faim et même se régaler en étant vegan pendant un road-trip. L’astuce est de toujours avoir un plan B (snacks dans la glacière, liste d’aliments « survivance » qu’on peut acheter en supérette locale comme du houmous, des chips de légumes, etc.). Et n’hésitez pas à expliquer votre régime aux restaurateurs : beaucoup feront l’effort de s’adapter s’ils comprennent bien ce que cela implique.
Comment dire que je suis vegan dans la langue du pays ?
Le plus simple est d’apprendre la phrase clé « Je suis végétalien·ne » dans la langue locale. Par exemple en anglais « I am vegan. I don’t eat any meat, fish, dairy or eggs. » En espagnol « Soy vegano/vegana, no como nada de carne, pescado, lácteos ni huevos. » Vous trouverez facilement ces traductions en ligne ou via des applis. Vous pouvez également montrer du doigt des termes sur une carte ou une appli de traduction. Le Vegan Passport (guide multilingue) est très pratique car il présente des phrases toutes faites dans plus de 70 langues avec parfois des pictogrammes. Enfin, retenir quelques mots basiques comme « sans lait (sin leche) », « sans œuf (sin huevo) », « sans fromage (sin queso) » peut vous aider à communiquer au restaurant. Souvent, les interlocuteurs apprécient qu’on fasse l’effort dans leur langue, même approximativement.
Que faire si mes compagnons de voyage ne sont pas végans ?
Voyager en groupe mixte (végétarien, omnivores, etc.) demande de la souplesse de part et d’autre. L’important est de communiquer en amont : expliquez ce qui est important pour vous (ne pas avoir à manipuler de viande par exemple si vous cuisinez ensemble, choisir des restos avec au moins une option vegan). Proposez d’alterner les restaurants ou de cuisiner vous-même des plats pour tout le monde de temps en temps. La plupart du temps, vos amis/famille goûteront volontiers vos plats végans et pourraient même les apprécier au point de vouloir y retourner. Montrez-leur que vous avez tout prévu pour ne pas leur imposer des contraintes : vous avez vos snacks, vos idées de restos, etc. Tant qu’il y a du respect mutuel et aucune critique des choix de chacun, tout se passera bien. Qui sait, ce voyage éveillera peut-être leur curiosité et ouvrira des discussions intéressantes autour du véganisme, sans pression.
Comment s’assurer qu’une marque de mode est vraiment éthique ?
Dans la mode comme ailleurs, le greenwashing existe. Pour vérifier la fiabilité d’une marque éthique, quelques critères concrets aident :
- Les certifications indépendantes – Recherchez les labels tels que PETA Approved Vegan (garantit l’absence de matière animale), Global Recycled Standard (matières recyclées certifiées), Fair Trade ou Fair Wear (conditions de travail éthiques), GOTS (coton bio), B Corp (engagement global RSE), etc. Par exemple, iné a obtenu la certification PETA pour ses sneakers, gage de sérieux dans son engagement vegan.
- La transparence sur la production – Une marque véritablement éthique indique où et comment sont fabriqués ses produits, souvent sur son site web. Lieu de production (atelier au Portugal par exemple), composition précise des matières (50 % polyester recyclé, 25 % caoutchouc naturel, etc.), initiatives de réduction d’impact… Plus une marque partage d’informations concrètes, plus elle est digne de confiance. iné par exemple précise que ses sneakers sont produites au Portugal dans un atelier fonctionnant à 100 % aux énergies renouvelables.
- Les avis de la communauté – N’hésitez pas à chercher des retours d’expérience de clients engagés comme vous. Sur les réseaux sociaux, les blogs, YouTube, beaucoup de vegans partagent leurs trouvailles et analysent la cohérence des marques. Une communauté satisfaite et informée autour d’une marque est un bon signe.
- L’approche globale – Une marque vraiment durable pense à tout le cycle de vie : emballages réduits et recyclables, possibilité de reprise/recyclage des produits en fin de vie, réparabilité, etc. Par exemple, iné utilise des boîtes en carton recyclé sans plastique et propose des conseils pour prolonger la durée de vie de ses baskets. Ce souci du détail révèle une vraie démarche éthique.
En résumé, fiez-vous aux preuves tangibles et pas seulement au discours marketing. Et en cas de doute, poser directement la question à la marque (par email ou sur Instagram) peut éclairer – la réponse donnée (ou l’absence de réponse) sera révélatrice.
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Voyager vegan coûte-il plus cher ?
Pas forcément. Certains produits vegan spécialisés (fromages végétaux, simili-carnés) sont onéreux, mais en road-trip vous consommerez surtout des aliments simples : légumes, fruits, légumineuses, féculents, etc., qui sont très abordables, surtout achetés au marché ou au supermarché local. Manger dans un restaurant vegan revient souvent au même prix qu’un bon restaurant traditionnel. Pour l’hébergement, les hôtels vegan ou écolodges peuvent être un peu plus chers que des hôtels standards, mais on en trouve à tous les tarifs et vous pouvez équilibrer en faisant aussi du camping ou de l’Airbnb. Au final, les postes de dépenses d’un road-trip vegan sont comparables à ceux d’un road-trip classique. Vous économiserez même potentiellement en cuisinant davantage par vous-même et en évitant d’acheter de la viande ou du fromage, qui peuvent être coûteux. Donc voyager en respectant ses convictions ne veut pas dire exploser son budget, rassurez-vous !
Et si je voyage en avion pour rejoindre le point de départ du road-trip ?
Si votre itinéraire commence loin (par exemple un road-trip aux USA alors que vous vivez en Europe), vous prendrez peut-être l’avion pour vous rendre au début du parcours. Dans ce cas, pensez à commander un repas vegan à l’avance auprès de la compagnie aérienne. La plupart proposent une option VGML (repas vegan) qu’il faut réserver en ligne ou par téléphone au moins 48h avant le vol. Emportez aussi des snacks avec vous au cas où (barres de céréales, fruits secs), surtout pour les longs courriers. Une fois sur place, vous pouvez compenser l’impact carbone de votre vol en faisant un don à un programme de reforestation ou via une plateforme de compensation, si vous le souhaitez. Sur place, toutes les astuces de ce guide s’appliqueront pour le road-trip lui-même. Enfin, voyager loin peut être l’occasion de découvrir une culture très différente en matière d’alimentation – informez-vous bien sur les spécialités locales naturellement vegan (ex : de nombreux plats asiatiques le sont par tradition). Bon voyage !
Conclusion – Prêt(e) pour l’aventure ?
Embarquer pour un road-trip éthique et vegan est bien plus qu’un simple voyage, c’est une aventure porteuse de sens à chaque kilomètre. En choisissant cette façon de voyager, vous prouvez qu’il est possible de découvrir le monde tout en respectant la vie sous toutes ses formes et en minimisant son empreinte écologique. Oui, cela demande un brin d’organisation supplémentaire et une bonne dose de curiosité, mais la récompense est immense : des rencontres enrichissantes avec des restaurateurs engagés, des saveurs inédites dénichées au détour d’un marché, la fierté d’avancer en accord avec vos valeurs et d’inspirer peut-être d’autres voyageurs.
N’oubliez pas que le but d’un voyage est de se faire plaisir et de s’émerveiller. Savourez chaque instant, chaque paysage, chaque repas plant-based partagé autour d’un feu de camp. Préparez votre itinéraire, glissez vos chaussures vegan favorites dans le sac, et prenez la route le cœur léger. Vous êtes armé·e de tous nos conseils pour rester vegan en déplacement, il ne vous reste plus qu’à tracer votre chemin.
Alors, prêt·e à prouver au monde que l’on peut parcourir des milliers de kilomètres sans compromettre ses convictions ? 🌱 Envie de tenter l’expérience vous aussi ? Faites le grand saut et vivez pleinement votre road-trip vegan de rêve ! Et si vous cherchez l’équipement idéal pour vous accompagner, jetez donc un œil à la collection iné – leurs baskets vegan éco-responsables n’attendent que de fouler le bitume à vos côtés.
Bon voyage éthique, et n’oubliez pas : chaque petit geste compte pour un tourisme plus durable. En route vers l’aventure, la tête haute et les principes chevillés au corps !
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